Aprés avoir travaillé à la construction du passage de clôture et aidé au déménagement, nous avons continué notre travail en aidant à l'entretien d'un site appelé "Rongomaraeroa" qui signifie en Maori "the long pathway to peace" (le long chemin vers la paix).

Ce site a été créé par Fiona et permet aux gens de la commune de venir planter un arbre en mémoire d'une personne disparue.

Nous avons trouvé que c'est vraiment une trés belle idée : venir se recueillir auprés d'un arbre en fleurs et qui durera de trés nombreuses années pour trouver la paix aprés la disparition de cette personne.

Il y a beaucoup de cerisiers et de nombreux arbres natifs de la Nouvelle-Zélande. Chaque arbre est accompagné d'une petite plaque avec le nom de la personne.

Au centre du parc se trouve un lieu de rencontre selon la tradition maori, c'est une construction en bois circulaire. 

Nous avons aussi travaillé deux jours avec un ami de Fiona, John.

Le matin nous allions faire le tour de ses différents élevages de faisans (2500 au total) pour vérifier que tout était en ordre. Les faisans sont élevés pendant 6 semaines environ, puis sont relâchés dans la nature afin de réjouir nos amis les chasseurs avec des faisans extrêmement sauvages, absolument pas habitués à l'Homme 

Ensuite nous sommes allés faire un travail un peu particulier. La ferme où John travaille veut replanter des arbres natifs de la NZ. Ceci est une activité rémunérée par l'état qui souhaite ré-implanter des forêts. Les arbustes sont donc plantés sur une trés grande surface et afin de leur permettre de pousser dans les meilleures conditions, il faut aller les désherber. Nous voilà donc partis par monts et collines (et marais) pour désherber des arbustes de 30 cm de hauteur, cachés dans des herbes de...50 cm en compagnie de chardons géants et de plantes collantes, piquantes et tout le tralala sous un soleil ardent. Ce n'était pas évident mais la difficulté à été compensée par le fait que nous avons appris beaucoup de choses sur des arbres que nous ne connaissions pas du tout. Nous étions aussi dans un cadre magnifique au sommet d'une colline : 

Voici une partie des arbustes sur lesquels nous avons travaillé. Nous vous les présenterons mieux dans un futur article ainsi que ce qu'ils deviennent.

Autour de notre wwoofing nous sommes allés visiter quelques endroits bien sympathiques.

Tout d'abord la vallée de la Moa avec ses rochers étranges : 

Puis nous sommes allés visiter une grotte où l'on peux admirer de vieux dessins Maori (personne ne sait pas de quand ils datent, ni pourquoi ils ont été faits) : 

L'homme oiseau qui représente l'aigle géant, un oiseau qui existait il y a quelques siécles et autour duquel existent de nombreuses légendes 

Un moa sur la gauche, un oiseau qui date aussi de quelques siècles et qui n'existe plus

Un je ne sais pas quoi de je ne sais pas quand !

Nous avons maintenant quitté notre woofing et notre copain Otto, le chien de Fiona : 

Comme nous vous l'avions dit dans le précédent article, nous avons été faire quelques jours de wwoofing chez le frère de Mandy. Il habite à Motueka, petite ville au nord de l'île du sud. Nous avons travaillé deux jours pour lui en faisant 6 heures chaque jour comme ca notre journée d'hier était libre. Pour nous une "Journée de libre" = "tourisme" donc voici ce que nous avons fait :

- The Riwaka resurgence : 

C'est un site naturel où l'on peut voir la naissance d'une rivière. Toutes les eaux de la montagne qui est au-dessus sont acheminées par des galeries souterraines jusqu'à un même endroit. On a donc l'impression qu'il y a une rivière qui jailli, comme par magie, de la montagne.

L'eau qui sort de ce trou a mis de quelques heures jusqu'à plusieurs semaines suivant les galeries qu'elle a emprunté pour arriver. Elle arrive ensuite dans une sorte de bassin appelé Cristal pool. Ce nom vient de la clarté de l'eau qui apparemment est impressionnante. Malheuresement le soleil n'était pas au rendez vous lors de notre passage et du coup la lumière n'était pas suffisante pour profiter du spectacle.

- Harwoods Hole : 

Un gouffre de 183 mètres ! Houpi on y va. On est donc parti tête baissée vers cet impressionant "trou". Mais ce qu'on ne nous avait pas dit c'est qu'il y avait 11 km de unsealed road c'est à dire de chemin pour y arriver ! Avec à l'entrée le petit panneau suivant qui nous a mis en confiance : (traduction : Si tu es fou vas y avec ton van ) 

On s'est donc engagé l'esprit tranquille sur cette véritable autouroute. Avec un moyenne de 15 km/h nous sommes arrivés après plus de quarante minutes au sentier menant à Harwoods Hole. 

Il faut 45 minutes de marche pour accéder au site sur un chemin donc voici un apperçu :

Une fois arrivé, c'est très impressionnant et assez flippant car le site n'est pas sécurisé. Malheurement sans barrières de sécurité nous n'avons pas pu nous pencher pour voir le fond du trou.

Comme nos photos ne donnent absolument rien voici une photo depuis le bas du gouffre :

Sur le chemin du retour, nous avons fait un petit détour pour admirer un splendide point de vue sur la vallée. 

Voila pour ces belles aventure à Motueka. Aujourd'hui nous quittons notre wwoofing pour s'envoler un peu plus au nord pour visiter notemment le parc national de l'Abel Tasman, le plus petit mais le plus beau parc national du pays. A suivre...

Depuis 2 jours environ nous partageons notre temps de travail en diverses activités : désherbage, ménage dans les nombreuses maisons et cabanes d'Harold, nous l'aidons aussi à tailler ses arbres et pour quelques travaux divers.

Nous avons aussi eu la mission de couper des bambous!! En effet il y a sur la propriété une petite forêt de bambous : 

Ceux-ci ayant tendance à se développer un peu partout et tréés rapidement (le bambou de la photo suivante à côté de moi n'a même pas deux semaines),il est nécessaire de les couper de temps en temps.

Bon là..heu..on s'était un peu perdu..difficile de sortir de la forêt...

Nous commencons par les scier à la base : 

Et puis hop on enléve les branches : 

Et on fait un joli tas  ..bon joli on repassera d'accord...(nous n'avons coupé qu'un quart de ce qu'il y a sur la photo)

C'est assez difficile comme travail mais on s'en est bien sortis. Les bambous de cette hauteur, malgré ce qu'on pourrait croire, sont assez lourds. Pour le moment Harold ne sait pas encore ce qu'il en fera.

Mise à part ça, nous comptions aller sur les plages où a eu lieu la marée noire la semaine prochaine mais ils n'ont plus besoin de personne donc nous cherchons ce que nous allons faire avant d'aller sur l'île du Sud. Peut être un WWOOFing dans la région de la marée noire histoire d'y passer quand même.

Nous revoilà aprés ces quelques jours d'absence.

Notre WWOOfing se passe trés bien. Nous sommes logés chez Eartha avec ses 3 filles avec qui nous partageons les repas.

Nous avons notre propre chambre dans une petit chalet juste à côté de la maison : 

Il y a plusieurs maisons dans la ferme dont celle des parents d'Eartha, Harold et Joanne, ce sont eux qui tiennent la ferme. Harold a construit lui même sa maison, celle d'Eartha et deux chalets dont celui ou nous dormons. Il prépare une autre maison pour son autre fille. Toutes les maisons comportent beaucoup de bois, c'est un trés beau travail.

Ils disposent aussi d'une trés belle serre, toujours construite par Harold où on trouve le potager, beaucoup de plantes différentes qui nous sont inconnues et dont on a déjà oublié le nom... Il y a même un arbre à papayes...délicieuses...NB: la papaye ne pousse normalement pas en NZ mais sous la serre si.

Venons en maintenant au plus important : l'exploitation d'Harold et Joanne compte 800 goyaviers et 400 pruniers. Ainsi que quelques vaches dont voici un magnifique spécimen qui a pris la pause pour nous  : 

Nous avons appris que les goyaviers (l'espéce qui donne des fruits) ne poussent que dans quelques pays du monde :  la NZ, un peu en France, un peu aux Etats-Unis et en Géorgie.

Nous travaillons donc dans l'exploitation, le premier jour nous l'avons parcourue pour bêcher les chardons..cette activité trés populaire dans les jardins néo-zélandais consiste à éradiquer tous les chardons qui poussent. En effet ils sont une espéce "importée" et qui est invasive, compte tenu du climat ils poussent à une allure folle et atteignent des hauteurs qui nous dépassent parfois.

Le reste du temps, notre principale activité consiste à travailler dans le verger de goyaviers où nous faisons du "mulching", qui signifie littéralement "paillage". En effet l'exploitation est bio et donc n'utilise pas d'engrais de synthése. Les arbres poussent parmis les herbes hautes. Celle-ci est coupée 3 fois par ans (pendant le printemps et l'été). Ci-dessous la photo d'un goyavier après la coupe de l'herbe :

Nous commencons par débarasser l'arbre des herbes qui l'envahissent : 

Puis nous ramassons l'herbe coupée pour la mettre en tas au pied de l'arbre : 

Celle-ci en se décomposant va nourrir le sol et ainsi servir d'engrais à l'arbre. Les arbres de la photo ont une dizaine d'années, nous en trouvons d'autres qui en ont la moitié et qui sont donc tout petits. Ils sont taillés tous les hivers et tous donnent beaucoup de fruits en janvier-février (qui est la saison de l'été ici rappelons le). La taille permet d'augmenter leur productivité et aussi de les maintenir à une hauteur facile d'accés pour ramasser les fruits.

Une fois que le mulching est terminé, voilà le résultat (coté droit car coté gauche l'herbe n'a pas encore été ramassée) : 

Ce travail est conséquent étant donné le nombre d'arbres. Ce n'est pas trop dur car nous travaillons seulement 4 ou 5 heures par jour. Nous nous sommes occupés d'environ une centaine d'abre en 5 jours de travail. 

Finissons en beauté par une jolie fleur de goyavier :