Aprés une recherche d'emploi plutôt difficile, j'ai (Etienne) enfin trouvé un petit boulot grâce à une agence d'interim. Le but était simplement d'aider une personne à emménager dans un très bel appartement en centre ville. Au programme : nettoyage, installation de luminaires, déplacement de meubles...

 
 Cet appartement au huitième étage offre une vue magnifique sur le port et le musée d'Auckland

Montage d'un 'puzzle' lustre : 500 pressions à clipser dans une soixantaine de pièce de bois !

Montage des portes des frigos encastrés (2 frigos : un pour la bouffe, l'autre pour les liquides !)

Lors de cette semaine de travail, j'ai également transporté de nombreux détritus dans une décharge à une dizaine de kilomètres du centre ville. 

Lors du dernier voyage, le patron très pressé m'a demandé d'y aller tout seul (Il m'a dit en rigolant : "Rouler en centre ville avec une remorque ce sera une bonne expérience tu verras", je n'allais pas être déçu  ). Ayant déjà conduit de nombreuses fois avec une remorque, je lui ai dit qu'il n'y avait pas de problème.

Après avoir rempli la remorque (palettes en bois, cartons et détritus divers) sous un soleil de plomb avec le patron, me voilà parti en plein centre ville (sur Queen street l'équivalent des Champs-Elysées Parisien) avec mon gros 4x4 et ma remorque.

Après quelques kilomètres et au moment de s'engager sur l'autoroute, la météo Aucklandaise a encore une fois fait des prouesses : le soleil de plomb s'était transformé en quelques minutes en de violentes rafales de vent accompagnées de pluie !

Malheureusement déjà engagé sur l'autoroute, je croise les doigts pour que rien ne s'envole jusqu'à la prochaine sortie, où je tenterai d'entasser les cartons dans la voiture.

Le vent était tellement fort qu'au bout de 1 kilomètre d'autoroute, un des cartons s'envole et devinez qui se trouvait derriére... les flics !!! La sirène, les gyrophares... j'ai eu le droit à tout.

Après m'avoir sermoné ("Vous savez pourquoi je vous arrête ?", "Euh, vous n'aimez pas les cartons ?"...) et m'avoir fait refaire complètement mon chargement. Il m'explique qu'il est d'accord pour me laisser repartir (le temps était revenu au beau fixe!) mais qu'ici les flics ne plaisantent pas du tout avec ce type d'infraction. Il m'explique alors qu'il m'a mis une "pretty big fine", en gros une bonne petite amende. 600 dollars soit 400 Euros.

Malgré que l'amende soit à mon nom, mon patron, ayant en bonne partie chargé la remorque, a tenu à régler l'amende. Tout est bien qui fini bien, enfin pour moi ! On dit que toutes les expériences sont bonnes à prendre, après celle-ci j'ai quelques doutes.

Une expérience d'un autre registre prend fin à l'heure où j'écris cet article, celle de notre voyage en Nouvelle Zélande. En effet dans quelques heures (6 heure jeudi matin ici), nous serons dans l'avion direction l'Australie. 3 semaines au pays des Kangourous !

Notre programme commence par 10 jours de wwoofing dans le magnifique parc national des "Blue Mountains" à deux heures de train de Sydney. Nous vous raconterons tout cela au prochain épisode.

Que faire pour se souvenir de ces 25 ans ? Le quart de siècle c'est important quand même ! Un bon restaurant en haut de la Sky Tower ? Non, c'est pas mal mais un peu banal. Un tatouage facial Maori ? Euh, non ! "Un saut en parachute le jour de tes 25 ans" me propose Sarah.

Oui ça c'est une bonne idée. En effet, je voulais faire un saut en parachute depuis très longtemps.

Malheureusement le jour de mes 25 ans, le temps c'était ça :

Le grand saut a donc eu lieu ce week-end, à 25 ans et 6 jours !

Nous avions choisi de le faire dans la Bay of Islands à 3 heures au Nord d'Auckland. 800 km de côte, une mer cristalline, 144 îles et de nombreuses criques aux plages de sable blanc, font de cette baie un endroit magnifique vu du ciel.

Après la signature de quelques papiers du genre 'Même si nous faisons notre travail correctement, le parachute n'est pas une science sûre !' voici venu l'heure de s'équiper (combinaison, gants, casque et masque)

Après cela, tout est allé très vite, on se dirige vite vers l'avion et c'est parti 

Quitte à faire un saut en parachute autant aller très haut. Cette compagnie propose des sauts à 16000 pieds soit environ 5 kilomètres ! Leur slogan est 'Personne ne saute plus haut en Nouvelle Zélande'. Nous voilà donc partis pour 20 minutes de montée jusqu'à l'atitude désirée. Rien que pour le vol au dessus de Bay of Islands c'était vraiment une bonne expérience :

Entre 10000 et 16000 pieds, nous avons utilisé des masques à oxygène pour pallier au manque d'oxygène à haute altitude. Ceci est très important notemment pour les moniteurs qui font une grosse dizaine de sauts par jour. Le gars avec qui j'ai sauté a fait plus de 10 000 sauts, oui dix milles !

Et voilà, nous y sommes. On ouvre la porte, on s'assoit sur le bord de l'avion et c'est parti.

A ce moment là, tu te demandes ce qui va t'arriver. Et en plus tu sens bien le froid (-15°C)

Bon normalement je devais garder les bras croisés jusqu'à son signal. J'avais oublié ce petit détail !

Après une grosse minute de chute libre entre 200 et 250km/h, il est temps d'ouvrir le parachute.

Je m'attendais à ce que ce soit assez violent, mais en fait ça te ralentit simplement. J'ai ensuite eu la chance de piloter un peu le parachute, un petit tour à droite et un petit tour à gauche avant que le maître reprenne les commandes pour l'atterrissage.

Voici une expérience géniale dont je me souviendrai toute ma vie. Le rendez vous est donné pour le prochain quart de siècle, puis le prochain et pourquoi pas pour le siècle ! 

Merci ma chérie pour ce jour génial et merci Gavin de m'avoir ramené sur la Terre ferme sans encombres 

Quelques photos supplémentaires ici : Chute libre _ Bay of Islands

Un petit épisode musical pour vous faire découvrir deux chansons écrites par des Maoris.

La première est "How bizarre", elle est trés connue (vous allez voir ) et a été diffusée dans le monde entier. Cette chanson a été écrite en 1995 (oui d'accord elle est vieille ) par un groupe originaire d'Auckland : OMC pour Otara Millionaires Club. Ce nom a été choisi ironiquement car Otara est une des banlieues les plus pauvres d'Auckland.

Et hop!! Et si on l'écoutait?  

      Poi E, Patea Maori Club

La popularité de cette musique a été unique car il est rare qu'une musique en langue Maori connaisse autant de popularité.

Et juste une dernière petite vidéo, qui quitte le domaine de la musique, pour vous faire écouter l'accent Maori, le vrai!!! L'unique!  C'est une publicité que nous voyons souvent pour lutter contre l'alcool au volant.

Nous avons décidé de lancer une nouvelle catégorie d’articles : l’anecdote du jour ! Pour toutes ces fois où nous avons envie de ne raconter que quelques lignes qui ne trouvent par leur place dans un autre article. Ou juste de dire ce qui nous passe par la tête 

Pour aujourd’hui l’anecdote du jour concerne ce mercredi 25 avril, jour férié en Nouvelle-Zélande. En effet, aujourd’hui c’est l’Anzac day.

 L'ANZAC, acronyme de Australian and New Zealand Army Corps (corps d'armée australien et néo-zélandais), désigne les troupes originaires d'Océanie ayant combattu durant la Première Guerre mondiale.

Cette journée commémore la sanglante bataille de Gallipoli entre les Australiens et Néo-Zélandais de l'ANZAC et l'armée ottomane le 25 avril 1915 au cours de laquelle 8700 Australiens et 2700 Néo-Zélandais furent tués.